Le problème de la mesure pourrait se résumer ainsi :
en mécanique quantique, l'évolution de la fonction d'onde d'un objet dans plusieurs états superposés est décrite par deux phénomènes distincts :
soit une évolution continue dans le temps, décrite par l'équation de Shroedinger, avec un Hamiltonian décrivant les effets de l'environnement
soit un effondrement brutal, instantané, et définitif vers un des états quantiques lors d'une mesure
L'interprétation "de Copenhague" dit qu'il y a mesure dés que l'objet quantique interfere avec un objet macroscopique (un détecteur) qui lui est décrit par la mécanique classique.
Ce problème reste perturbant à plus d'un titre :
d'abord la mesure est au coeur de notre perception de l'univers : ne pas comprendre ce qui se passe à ce moment là est un problème
ensuite on n'a aucune explication pourquoi on passe d'un phénomène d'évolution continue dans le temps à une évolution discontinue
on n'a aucune idée quel est le seuil entre les monde quantique et macroscopique qui déclenche l'effondrement
enfin, on pourrait penser que la mécanique quantique est une généralisation de la mécanique classique qui permettrait de décrire "à la limite" le monde macroscopique. Or dans le problème de la mesure, on a besoin d'un monde macroscopique pour décrire le comportement d'évolution de la fonction d'onde lors de la mesure, et donc on ne peut pas imaginer décrire la mécanique classique comme une extension de la mécanique quantique sans avoir des références circulaires.
Pour l'instant la meilleure réponse faite au problème de la mesure, attribuée, je crois à Niels Bohr est : "tais-toi et calcule"
Le problème de la mesure n'empêche aucunement la mécanique quantique d'être pleinement opérationnelle, mais c'est quand même le signe que nous ne comprenons toujours pas, près d'un siècle après son invention, l'un des aspects fondamentaux de cette théorie.
en mécanique quantique, l'évolution de la fonction d'onde d'un objet dans plusieurs états superposés est décrite par deux phénomènes distincts :
soit une évolution continue dans le temps, décrite par l'équation de Shroedinger, avec un Hamiltonian décrivant les effets de l'environnement
soit un effondrement brutal, instantané, et définitif vers un des états quantiques lors d'une mesure
L'interprétation "de Copenhague" dit qu'il y a mesure dés que l'objet quantique interfere avec un objet macroscopique (un détecteur) qui lui est décrit par la mécanique classique.
Ce problème reste perturbant à plus d'un titre :
d'abord la mesure est au coeur de notre perception de l'univers : ne pas comprendre ce qui se passe à ce moment là est un problème
ensuite on n'a aucune explication pourquoi on passe d'un phénomène d'évolution continue dans le temps à une évolution discontinue
on n'a aucune idée quel est le seuil entre les monde quantique et macroscopique qui déclenche l'effondrement
enfin, on pourrait penser que la mécanique quantique est une généralisation de la mécanique classique qui permettrait de décrire "à la limite" le monde macroscopique. Or dans le problème de la mesure, on a besoin d'un monde macroscopique pour décrire le comportement d'évolution de la fonction d'onde lors de la mesure, et donc on ne peut pas imaginer décrire la mécanique classique comme une extension de la mécanique quantique sans avoir des références circulaires.
Pour l'instant la meilleure réponse faite au problème de la mesure, attribuée, je crois à Niels Bohr est : "tais-toi et calcule"
Le problème de la mesure n'empêche aucunement la mécanique quantique d'être pleinement opérationnelle, mais c'est quand même le signe que nous ne comprenons toujours pas, près d'un siècle après son invention, l'un des aspects fondamentaux de cette théorie.